NACHET & Fils 1880

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  • Date de fabrication : 1880
  • N° du microscope : sans numéro
  • Adresse : Paris rue Saint Severin 17
  • Catégorie : Composé
  • Type : Pétrographique
  • Modèle : Pétrographique Grand Modèle
  • N° inventaire : 119

NACHET & FILS 1853-1908

  • Date de fabrication : 1880
  • N° du microscope : sans numéro
  • Adresse : Paris rue Saint Severin 17
  • Catégorie : Composé
  • Type : Pétrographique
  • Modèle : Pétrographique Grand Modèle
  • N° inventaire : 119

119 Microscope grand modèle pétrographique

 

La construction de ces instruments repose sur ce principe que, si l’on fait tourner l’objectif en même temps que l’objet, il ne peut pas y avoir de déplacement de celui-ci dans le champ de vision ; on sait que c’est une des conditions que doit remplir un microscope de pétrographie, c’est-à-dire de garder un cristal en contact avec des fils croisés placés dans l’oculaire pour les différentes mesures d’orientation nécessitées par ces études si intéressantes. Pour y parvenir, nous avons employé un procédé des plus simples, consistant à faire tourner la platine, l’objectif el, le mouvement lent, en laissant l’oculaire, les fils croisés el l’appareil polarisateur immobiles. Nous avons établi trois modèles d’impor­tance différente dans lesquels le centrage se trouve obtenu sans avoir besoin d’employer les différents moyens de correction de dé­centrage qu’on a proposés ; le plus grand modèle est absolument complet et a reçu dans ces derniers temps la plus haute approbation de MM. les professeurs Fouqué, Michel Lévy, Rosenbusch, etc.

Il peut servir dans la lumière parallèle et convergente ; le corps porteur des objectifs et du mouvement lent est complètement indé­pendant du tube contenant l’oculaire et l’appareil de polarisation. Ce tube peut être élevé ou abaissé au moyen d’une crémaillère ; le nicol polarisateur est placé sous l’objet dans un tube à crémaillère pouvant être déplacé latéralement pour centrer le faisceau éclairant fourni par le condensateur à grand angle d’ouverture placé sur le nicol. Le nicol analyseur A se trouve dans une boîte métallique montée sur une articulation de sorte que l’observation dans la lumière non polarisée peut se faire instantanément en relevant ce prisme. A la partie inférieure du tube oculaire s’adapte à baïonnette un cône portant les lentilles convergentes nécessaires, pour trans­former l’appareil en microscope Amici (disposition de Von Lasaulx et Bertrand), qu’on place à la distance convenable de l’objectif au moyen de la crémaillère supérieure. Au-dessus de l’objectif se placent dans une fente horizontale les lames de gypse, de quartz, lames de Biot, etc., etc.

L’oculaire porteur des fils croisés est muni d’une fenêtre cor­respondant à une ouverture du tube devant laquelle est placé un petit miroir M, pour éclairer obliquement les fils lorsque la lumière est éteinte dans le champ ; les objectifs peuvent être montés et ôtés avec la plus grande facilité au moyen de l’adapteur décrit page 34 fig. 33 ; la rotation de la platine peut s’opérer à la main ou au moyen d’un pignon E à débrayage ; cette platine est à chariot mobile et porte deux divisions perpendiculaires et une équerre d’appui pour les lames de verre, afin de déterminer les ordonnées qui permettent de retrouver de suite un point intéressant clans la préparation. Toute la construction de l’instrument est extrêmement solide. Ce microscope est composé de 6 objectifs, les nos 2, 3, 5, 6, 7, et 9, ce dernier à immersion ; 3 oculaires dont un à fils croisés, une chambre claire, un micromètre oculaire, une lame de quartz, une lame de Biot, accessoires, etc., etc., dans une boîte d’acajou

Catalogue Nachet 1881 page 15 figure 13

Description 119 : sans boite objectif 2