JECKER Francois Antoine 1765-1834

JECKER FRANCOIS ANTOINE 1765-1834

D’après BRIAN STEVENSON

Modifié par Jean Paul Mirrione le 21 Novembre 2020

Traduction en Français. 

Jecker est né le 14 novembre 1765 à Hirtzfelden, Haut-Rhin, Alsace, France.

Son père était agriculteur, mais François-Antoine développe une affinité pour les arts mécaniques. Il lisait des livres scientifiques et construisait ses propres machines.

À l’âge de dix-neuf ans, François-Antoine reçoit la permission de vivre avec deux oncles dans la grande ville de Besançon. Il y est devenu apprenti dans les ateliers du maitre serrurier de Louis XVI. En moins d’un an, Jecker en savait autant que son maître.

Il songe à s’installer à Paris, mais, réalisant que la France était inférieure à l’Angleterre dans toutes les branches de la mécanique, il s’installe à Londres. En 1786, Jecker commence un apprentissage chez Ramsden. Barker rapporta que Jecker et Ramsden devinrent bientôt amis et le restèrent à vie.

Jecker retourne en France en 1792 et démarre son entreprise de construction d’instruments de pesage à Paris au 4 rue de la vielle draperie jusqu’en 1798 et au 42 rue des Marmousets en 1799.

Il a reçu une médaille de bronze à l’exposition industrielle Français de 1801 et une médaille d’argent à l’exposition de 1802.

En 1803, il déménage au 10 rue des Douze Portes dans le marais.

La même année, il s’associe avec ses 4 frères :

Jean, part en Amérique pour y vendre le matériel en provenance de l’atelier familial.

Laurent fonde à Aix la Chapelle une entreprise qui vendit des poids et mesure.

Gervais et Protais travaillent avec François Antoine dans l’atelier parisien.

Comme l’écrivait Barker, (Il a organisé une grande usine dans un quartier peuplé de la capitale, la fabrication d’instruments astronomiques, géodésiques et optiques dans l’un des quartiers peuplés de la capitale. Il enseigne à un grand nombre de travailleurs l’art de la fabrication d’instruments de précision, et est devenu leur bienfaiteur et tuteur. Les machines construites sous ses ordres sont d’une rare perfection, et sont grandement admirées).

A cette date, l’atelier fabriquait trois mille lunettes terrestres par an.

François-Antoine Jecker a été marié à Antoinette Boussod. Ils eurent au moins deux enfants : Marie Elisabeth, qui s’est mariée le 4 juin 1825, et Pauline, qui s’est mariée le 12 mars 1827.

Vers 1810, l’entreprise s’installe au 32 rue de Bondy (également orthographié Bondi). Une description faite en 1812 des produits de Jecker indiquait que leurs instruments étaient comparables ou supérieurs à ceux de l’Angleterre ou dépassaient leur qualité. De plus, ils se sont vendus pour 30 % de moins que les instruments anglais.

Son frère Laurent meurt aux environs de 1821.

Les enfants de Laurent Jecker, son frère, se sont mariés en 1821 et en 1828, et qu’ils avaient des adresses domiciliaires identiques à l’entreprise Jecker Frères.

De 1815 à 1830, il a tenu la manufacture royale d’instruments d’optique, de mathématiques et de marine.

François-Antoine Jecker meurt le 30 septembre 1834 d’une « congestion cérébrale ». Il avait soixante-neuf ans.

Un possible futur propriétaire est le fils de Laurent, César Emmanuel Victor Jecker, dont le dossier de mariage de 1821 décrit son métier comme « mécanicien ».

Une autre possibilité est le gendre de Laurent, Chrétien Frédéric Lehnert qui mourut en 1840 au 48 rue de Bondy, l’adresse d’affaires de Jecker.

 L’entreprise se poursuit sous le nom de Jecker Frères jusqu’en 1837, date à laquelle elle est rebaptisée Jecker Fils.

L’adresse commerciale se déplaça légèrement vers 1842, au 48 rue de Bondy.

La dernière trace de l’entreprise Jecker est leur entrée 1846 dans l’Annuaire Général.

Liste des microscopes de JECKER Francois Antoine 1765-1834