PASSEMANT Claude Simeon 1702-1769

PASSEMANT CLAUDE SIMÉON 1702 1769

Passemant est né à Paris, fils d’un tailleur, Théodore Passemant et de son épouse Marie-Madelaine Caple. Il a fait ses études au Collège Mazarin. La lecture de l’Utilisation des globes célestes et terrestres de Bion à l’âge de 14 ans alors qu’il était en convalescence confirma son goût pour l’astronomie et les sciences et l’a amené à construire lui-même un globe.
À l’exemple de ses parents, cependant, il a pris un poste de greffier d’avocat comme première étape vers une carrière en droit qu’il a rapidement abandonnée.
Il a ensuite essayé la mercerie dans laquelle il fit du commerce, bien qu’il ait continué à étudier les sciences. II a été reçu comme maître marchand-mercier de gros et bijoutier avant 1733.
Peu de temps après, afin de se concentrer sur les sciences, il laissa la conduite de cette entreprise à son épouse, Marie Louise Ollivier avec laquelle il se maria en 1733.
Sa prédilection pour les sciences avait été encouragée et développée pendant quelques années auparavant par Cassini et Julien Le Roy qui l’ont encouragé à apprendre l’horlogerie et les arts optiques.
Parmi les premiers Français fabricants d’instruments à produire des télescopes réfléchissants, pour lesquels, grâce à l’intervention du comte de Maurepas, il reçut un privilège royal, Passement écrivit un traité détaillé sur leur construction en 1738 qui connut un certain succès.
En 1740, il envoya à l’Académie des Sciences une description d’une nouvelle forme de quadrant à la Royal Society de Londres. En 1749, une horloge astronomique incorporant une sphère armillaire qu’il avait conçue et calculée et réalisée par Antoine Dauthiau fut achevée et présentée à Louis XV le 7 septembre 1750 qui, en toute conformité, lui donna une nomination royale comme Ingénieur du Roi avec une pension de 1000 francs.
En 1751, il a fait un télescope réfléchissant de 6 pouces de foyer pour le château royal de Bellevue et à peu près en même temps fait un télescope réfléchissant compact qui pouvait être démonté pour le transport dans un petit boîtier fait à cet effet.
Les jouets optiques et les décorations de table faisaient également partie de sa production, un exemple notable étant fourni à Louis XV en 1755. La même année, Passemant montrait de grands baromètres très sensibles qu’il avait développés et, en 1759, une version portable en spirale qu’il avait développée pour une utilisation en mer.
De nouvelles formes de télescopes furent montrées au roi en 1759 et, selon une inscription sur un instrument survivant en 1760, il produisit le premier télescope achromatique Français suivant les idées de Dollond, vérification qu’il avait effectuée avec Clairault et d’Alemberg à la suite de leur publication en 1758.
Après cette période fertile, Passemant reçoit le 16 juillet 1761 une pension de 1000 livres par an de Louis XV. Il décède en 1769 à Paris.

Liste des microscopes de PASSEMANT Claude Simeon 1702-1769