TESCHNER Wilhelm
068 Microscope analyses pour trichine
La colonne est fixée sur un support en bois dur. Elle est inclinée. Un bouton en laiton situé derrière la platine sert à déplacer la plaque de verre. La mise au point se fait le biais d’un pignon qui est entrainé par une crémaillère. Il n’y a pas de tube coulissant. Deux plaques de verres reliées entre elles par deux vis servent à retenir l’objet par compression. Un miroir concave se trouve sous la platine. Cet appareil servait à examiner la viande et déterminer si elle était infectée de trichines.
MICROSCOPE D’ANALYSES DE TRICHINES
Les microscopes à trichine sont utilisés pour l’examen de la viande par des vétérinaires ou des analyseurs de viande.
Pour ce faire, l’expérimentateur de viande prélève 7 échantillons de viande de la taille de noisettes de chacun des deux piliers du diaphragme (on trouve ici la spiralig spiralig enroulée dans des capsules en forme de citron) du porc et les met entre deux plaques de verre épaisses, le compresseur de trichine (également appelé verre de querelle), jusqu’à ce qu’elles soient tout à fait minces. Les trichines encapsulées peuvent être détectées avec un grossissement linéaire d’environ 40 fois.
La Trichine est décrite en 1835 par le zoologiste britannique Richard Owen (1804-1892). Mais ce n’est qu’en 1860 que Friedrich Albert von Zenker (1825-1898) réussit à détecter un cas de trichinose mortelle. À cette époque, des épidémies régionales éclatent, de sorte que la Société médicale de Berlin met en place une commission de conseil sur la question de la Trichinella.
Elle fait partie, entre autres, de Rudolf Virchow, qui, dans son écriture, représente la doctrine des Trichines, compte tenu des précautions qui s’imposent (G. Reimer ; Berlin 1864) demande avec insistance l’introduction d’une revue officielle de la viande dans toutes les villes.
C’est ainsi que Virchow écrit sur les microscopes à utiliser (R. Virchow : représentation de la doctrine des Trichines, en tenant compte des précautions qui s’imposent. Éditeur de Georg Reimer ; Berlin 1864 : 48/49).
Si, à cette fin, les meilleurs instruments sont préférables, comme d’habitude, ils ne sont pas vraiment nécessaires. En revanche, les microscopes à grossissements modérés suffisent, mais j’attire l’attention sur le fait que les mauvais microscopes qui génèrent un grossissement important sont généralement moins utilisables que les bons instruments avec un grossissement très modéré.
A mon initiative, l’opticien Hänsch a mis en place à Berlin (Karlsstraße 8) des petits microscopes spécialement conçus à cet effet. Les mêmes donnent un grossissement de 100 à 180 fois et ne coûtent que 10 à 12 thlr.
Les microscopes simples (Simplex) du célèbre opticien Schiek à Berlin (Marienstraße 1) sont également fortement recommandés, qui fournissent un agrandissement moins important mais sont d’autant plus précis. Ils coûtent 20 thlr.
Pour de plus grandes exigences, les microscopes usuels sont recommandés à 40-50 Thlr., comme ils sont fournis par Hänsch, Schiek, Wappenhans, entre autres à Berlin, Belthle à Wetzlar, Hartnack à Paris, etc.
La Trichinenschau est déjà prescrite en 1862 dans la ville saxonne de Plauen, en 1877 en Prusse, mais seulement en 1900 pour l’ensemble de l’Empire allemand
Dans une boîte d’acajou.
Catalogue Billing 2 edition page 82 fig 153
Description 068: boite en acajou (12x33x11 cm), Oculaire a, Objectif 1