KRUINES Marie-François-Antoine, 1799 – 1866
Par Brian Stevenson mis à jour en janvier 2020
Modifié par Jean Paul Mirrione en juillet 2020
Marie François Kruines est née le 19 février 1799 à Paris, fils de Mathias et Marie-Madeleine Deffer Kruines. Un frère aîné, Pierre Jean François Mathias Kruines, est né le 9 octobre 1796.
Mathias Kruines apparaît pour la première fois à l’Almanach du Commerce de Paris dans l’édition de 1801. L’Almanach de 1800 rapporte qu’un bijoutier nommé Godard occupait alors le 42 quai de l’Horloge, mais Godard a disparu l’année suivante, soutenant davantage la création de l’entreprise Kruines en 1800.
Dès 1805, l’Almanach rapporta que l’entreprise de Mathias Kruines mettait l’accent sur la fabrication de microscopes.
L’Almanach de 1807 Almanach notait sa production de « microscopes solaires, télescopes et instrument de physique»
Kruines a travaillé avec un collègue nommé Lançon pour développer une méthode de production d’un verre comparable au verre de silex anglais. En 1808, ils reçoivent un prix de l’Académie des Sciences pour avoir inventé un produit jugé supérieur au verre anglais. Kruines et Lançon étaient évidemment des collaborateurs de recherche, mais pas des partenaires d’affaires.
Mathias Kruines meurt le 26 mars 1811. Marie-Madeleine a ensuite repris l’entreprise (leurs fils était au début de leur adolescence). En 1812, Almanach a inscrit le propriétaire comme «Kruynes (Ve.) l’abréviation de « veuve ».
L’Almanach pour 1814 énuméré « Kruines (fou.) « C’est-à-dire madame.
Marie-Madeleine Kruines a reçu une médaille d’honneur à l’Exposition des Produits. de l’Industrie Française en 1819.
Marie-Madeleine exploitait l’entreprise, au moment de l’impression de l’Almanach de 1827.
Le 29 mai 1828, son fils Marie-François-Antoine Kruines épouse Marie Amélíe Debar. À la fin de 1828, la propriété de l’entreprise Kruines est passée à Marie-François.
Une fille, Marie-Clara Kruines, était née de Marie-François et Marie Amélíe en Mai 1832. Deux ans plus tard, les parents divorçaient. “Inventaire par suite de séparation de corps et de biens entre Marie François Kruinès, quai de l’Horloge, no 61 ter, et Marie Amélie Debar, son épouse, carrefour de l’Odéon, no 16. Rempli le 3 avril 1834” .
Le juri lui donnât la médaille de bronze et écrivait :“M. Kruines expose des microscopes d’une construction particulière dont il est inventeur. Ces instruments ont le double mérite d’être fort bien exécutés dans limites de grossissement qu’il s’ est imposées, et d’être liés au commerce à des prix très-modiques”
En 1843, Pierre-Christian-Mathias Kruines meurt au 61 quai de l’Horloge. Il avait le même nom que l’un des frères aînés de Marie-François. Bien que les documents historiques impliquent que Marie-François était l’unique propriétaire de l’entreprise Kruines, il y a une indication qu’un ou plusieurs de ses frères ont pu être impliqués à un moment donné : le Musée Whipple possède un microscope qui est signé « Kruines Frères ». Pierre-Christian n’avait que 45 ans à sa mort.
L’Almanach de 1864 notait que le 21 quai de l’Horloge était occupé par quatre autres commerces : un graveur nommé Levasseur, un officier «de paix » nommé Philippe, un monsieur nommé Vial, et une veuve nommée Eulalie Zoé Lemonnier Rambaud qui fabriquait des «bourses».
Il y avait une relation spéciale entre Marie-François Kruines et Eulalie : à sa mort le 20 avril 1866, Kruines nomma Eulalie exécutrice de son testament. Eulalie et son fils, Marius Désiré Rambaud, ont ensuite repris l’entreprise, opérant comme « Kruines – Rambaud successeur » et »Rambaud« .
Marius Désiré Rambaud est mort le 2 janvier 1873.
Ne garder que la figure c
Reprendre etiquette pour les 2 photos en avant
Entrées pour les entreprises Kruines, de « Almanach du Commerce de Paris » (à noter que les premiers éditeurs ont eu du mal à épeler le nom de Kruines). L’entreprise de Mathiass est apparue pour la première fois dans l’édition de 1801 de ce répertoire d’affaires (publié à la fin de 1800), suggérant qu’il ouvrit sa boutique en 1800. Après la mort de Mathiass en 1811, sa veuve, Marie-Madeleine, exploite l’entreprise au moins jusqu’en 1827. L’édition de 1829 énumère le propriétaire comme « Kruines fils » (« Kruines le fils », c’est-à-dire Marie-François-Antoine).
Une publicité de 1836 de L’Echo du Monde Savant.
Extrait de l’Almanach de Paris de 1870, énumérant les Rambaud comme exploitants de l’ancienne boutique de Kruines.
Extraits de l’Almanach de 1877. Un M. Galopin avait maintenant un atelier d’instruments mathématiques au 21 Quai de l’Horloge. Cependant, la section » Optique » de l’Almanach montre que Sévère Boissel, du 19 quai de l’Horloge, a revendiqué le titre de successeur de Kruines et Rambaud.
Reconnaissance
Merci à Joe Zeligs pour les discussions perspicaces, et pour le partage d’images de sa base de données microscope.