MIRAND Jean 1843-1910
On connaît peu de détails sur l’opticien parisien Mirand.
On sait qu’il signe, vers 1860, ses microscopes « Mirand Aîné, rue Galande 57, Paris » et qu’il participe en 1862 à l’Exposition universelle de Londres, ce qui montre qu’il est un fabricant connu.
Vers 1865, il signe « Mirand & Fils, rue Galande 57, Paris ».
Un microscope de cette époque, de fabrication soignée, est inspiré des appareils populaires anglais, tel celui de Robert Field, lui-même reflet des grands appareils de Ross.
Cependant, le mouvement lent est assuré par une vis micrométrique verticale agissant sur la potence, et non par le seul déplacement de l’objectif comme le réalisaient les anglais. Il ne comporte pas de revolver ni de condenseur, mais un simple disque avec quatre ouvertures servant de diaphragmes. La platine est mobile par glissement ; ses mouvements sont contrôlés par une tige verticale et deux articulations à rotule, comme l’avait préconisé Varley en 1848. L’appareil se fixe sur une plaque de bois et rentre dans un coffret en très bel acajou. Il s’agit sans doute d’un appareil fabriqué à Paris, mais très fortement inspiré des modèles anglais populaires.
Vers 1870, la signature devient « Mirand, rue Saint-Jacques 59, Paris ».
Source A Recoule Une histoire du microscope 2éme édition 1998
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Photographie « Union Photographique Française » – 1898 – PARIS MUSÉES : Musée Carnavalet, Histoire de Paris |
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