RADIGUET 1791-1867
Marie-Honoré Radiguet (1791-1867), Honoré-Antoine Radiguet (1824-1887) et Arthur-Honoré Radiguet (1850-1905)
A l’emplacement des Jardins des Bénédictins, disparus dans la tourmente révolutionnaire, s’élevait une petite maison, de bien modeste apparence haute seulement d’un étage.
C’est là en 1805, qu’un opticien M. Chevalier, vint s’installer ; dans ce quartier, véritable centre des théâtres, il se fit rapidement une clientèle et 25 ans après, en 1830, se retirait, laissant sa Maison à Marie-Honoré Radiguet, déjà connu dans le monde des opticiens pour la fabrication des verres à faces parallèles.
La Maison Radiguet a été créée par Marie-Honoré à Paris en 1830 pour la production et la vente de matériel optique.
Antoine a suivi son père et quelques années plus tard, son fils Honoré-Antoine Radiguet prenait la succession et continuait la fabrication et la vente des appareils d’optique, ainsi que des baromètres, thermomètres, etc.
Après la guerre, son fils aîné Arthur Radiguet, collaborant avec son père avant de lui succéder complètement, eut l’idée d’étendre son industrie aux appareils de vulgarisation scientifique. Il ouvrit des ateliers où les amateurs pouvaient fabriquer de petits objets mécaniques,
Il commença par adjoindre à l’Optique, la petite mécanique. Dans ce but, il fit faire toute une série de pièces détachées en fonte, permettant aux amateurs mécaniciens de construire de petites machines à vapeur en réduction, machines verticales et horizontales des plus variées.
Ayant obtenu un succès dépassant ses espérances avec la Petite Mécanique, M. Radiguet Arthur chercha une autre branche d’industrie susceptible de vulgariser la science par des applications faciles et à la portée de tous.
Le nouveau domaine fut l’électricité et de la photographie.
Il centrât ses recherches sur la pile en général jusqu’au jour où ayant réalisé certains avantages sur les modèles connus, il présenta la pile constante utilisant les déchets de zinc.
Dès ce jour, la vogue alla croissant. Les demandes furent assez nombreuses pour justifier l’édition d’une brochure répondant aux desiderata des amateurs et aussi des industriels désirant installer chez eux la lumière, ou exécuter des travaux de galvanoplastie.
Entre temps, l’Electricité médicale se répandait dans le public et trouva ainsi les petits appareils pouvant être utilisés par le malade aidé des conseils de son médecin.
Vint la découverte de Roetgen qui décida M. Radiguet à entreprendre, dès le début, la construction des grosses bobines d’induction.
Radiguet fusionna sa Maison avec celle de M. Molteni, bien connu pour son matériel de projection.
En 1900, Arthur s’associe à son gendre, Gaston Massiot, formant « Radiguet & Massiot» pour se concentrer sur les projecteurs et les diapositives, dont on se souvient encore aujourd’hui.
Arthur décède en 1905, suite à des expositions prolongées aux rayons X lors d’expériences, et Massiot a poursuivi ses activités.