SCHIECK Friedrich Wilhem 1790-1870
SCHIECK Friedrich Wilhem Hermann 1843-1916
Selon les informations de Timmo Mappes
Modifié par Jean Paul Mirrione en juillet 2020
Friedrich Wilhelm Schieck nait en 1790. Fils d’un chirurgien à Herbsleben, en Thuringe. Plus tard, la famille déménageat à Frauensee.
Peu avant 1800, un atelier mécanique fut créé dans le château voisin de Philippsthal appartenant au prince Ernst Constantin de Hessen-Philippsthal.
En 1800, Ludwig Wisskemann fut nommé premier mécanicien de la cour pour succéder au mécanicien Heinrich Wilhelm Breithaupt.
Entre 1808 et 1811, le jeune Schieck y fait son apprentissage, salué pour sa diligence et sa bonne conduite.
Avec de telles références, Schieck est admis en tant que collaborateur chez Heinrich Pistor à Berlin.
Carl Philipp Heinrich Pistor (1778-1847)proposait déjà en 1810 des appareils physiques simples et créat au plus tard en 1813 son propre atelier où étaient fabriqués, outre des instruments astronomiques et géodésiques, des microscopes.
Ces derniers étaient construits sur le modèle des appareils anglais, tels que Jones, Ellis, Adams, etc. La plus ancienne pièce connue avec la signature « Pistor & Schieck » date de 1816.
En 1810, Pistor lui offre un équipement de physique simple.
L’année de fondation de la société Schieck est finalement donnée en 1819, quatre ans avant Plössl .
L’institut optique-mécanique se qualifie plus tard d’usine de microscopes la plus ancienne d’Allemagne.
En 1823 Plössl fonde également sa société. (le style auquel les microscopes Schieck sont souvent comparés)
Pistor et Schieck se sont ensuite annoncés comme la plus ancienne usine de microscopes d’Allemagne.
Schieck est peut-être un fournisseur de Pistor jusqu’en 1824. Ensuite, ils deviennent associé, la société s’appelle Pistor & Schieck.
Schieck est très probablement, à côté du théoricien créatif Pistor, l’artiste mécanique dans l’atelier. Dans la littérature du temps, on parle avec éloge des microscopes de Schieck, ce qui suggère que Schieck s’occupe très tôt de la fabrication de microscopes chez « Pistor & Schieck ».
Une liste de prix détaillée est connue depuis 1829.
Vers la fin de l’année 1836, Schieck finit par se séparer de Pistor.
À partir de 1837, Dans la Dorotheenstraße 31, Schieck construit des microscopes dans son propre atelier . Schieck déménagera dans la Marienstrasse 1a dans dans de plus grands espaces.
Lors de l’exposition commerciale de Berlin de 1844, Schieck se verra remettre une médaille d’or pour la construction de ses microscopes. On assimile la performance des instruments de l’atelier de Schieck à celle de Georges Oberhaeuser Paris et de Simon Plössl Vienne.
Les trois mentionnent en particulier qu’il n’y aurait pas de prix excessifs pour les microscopes. Les statifs moyens des trois entreprises s’élèvent à plus de 100 Thaler vers 1850 – ce qui correspond au salaire de six mois d’un mécanicien bien payé.
Schieck et Plössl ont utilisé des oculaires puissants et des objectifs faibles jusqu’au milieu des années 1850.
Contrairement à Oberhaeuser et Amici, qui ont déjà reconnu les avantages d’une résolution plus élevée avec un rapport inverse.
De plus, les microscopes d’ Oberhäuser et de Hartnack ont été livrés avec un objectif fixe depuis le début, tandis que Schieck utilisait encore des lentilles empilables jusqu’en 1860.
En 1858 Schieck reçut le « Rothe Adler Order 4th Class » par le roi de Prusse pour ses services dans la construction de microscopes.
A cette date, 954 microscopes ont quitté l’atelier.
L’atelier s’installe en 1864 dans la Halleschestraße 15
De 1837 à 1864, un total de 1340 instruments avait été livrés.
Entre 1868 et 1870 il déménage dans la maison voisine Halleschestraße n° 14.
Dans les années 1860 à 1864, Schieck forme son fils Friedrich Wilhelm Hermann Schieck [sic !] qui reprend finalement l’atelier en 1865.
Son père meurt en 1870.
F.W.H Schieck se spécialise dans le développement de microscopes de voyage à la fois maniables et performants.
Il décède en 1916.
ANNEE ET NUMERO DE SERIE DES MICROSCOPES PRODUITS
1837 n°1 1840 n°63 1844 n°201
1845 n°250 1848 n°401 1853 n°642
1854 n°717 1857 n°884 1858 n°954
1863 n°1286 1864 n°1340 1884 n°7296